Alpa

 

11 si

 

 

le boîtier

 

Le 11 si apparaît en 1976. C'est essentiellement un 10 d doté d'une mesure de la lumière mise à niveau, avec cellules silicium.

En effet, les modèles qui suivent le 10 d en conservent la base mécanique. Elle sera inchangée jusqu'à la fin d'Alpa. Le 10 d est équipé de cellules Cds avec un galvanomètre à aiguille. Le 11 e, qui le suit, apparu en 1971, conserve ces cellules Cds, mais avec deux diodes lumineuses à la place du galvanomètre. Simultanément, le miroir et l'obturateur avaient été améliorés.

Sur le 11 si, des cellules au silicium remplacent les obsolètes cellules Cds. Précision et sensibilité sont enfin au rendez-vous : un boîtier avec lequel on peut exposer des diapositives sans cellule à main !

Le 11 si dispose de 3 diodes pour régler l'exposition : jaune (à gauche) c'est trop de lumière, vert (au centre) c'est bon, rouge (à droite), trop peu. Les diodes sont visibles dans la fenêtre sur le dessus à gauche, et dans le viseur, en dessous du cadre. Une petite trappe peut occulter la fenêtre. Toutefois, cette mesure de la lumière à trois valeurs + / = / - (qu'on retrouve par exemple sur le Leica M6 ou le Nikon FM2), si elle est rapide et précise, a un inconvénient : il est difficile d'apprécier le contraste des différentes parties de l'image. C'est évidemment bien plus commode avec un "bargraphe", qui permet plus facilement d'affiner la simple mesure centrale pondérée.

Un nouveau modèle de pile à l'oxyde d'argent est adopté, la PX28, qui est encore disponible. Le compartiment de pile est fermé par une trappe coulissante au lieu d'un couvercle vissant.

Le 11 si offre également le relevage manuel du miroir.

L'objectif standard du 11 si est le 50 mm Kern Macro-Switar f 1,9, nouvelle formule optique à 8 lentilles en 5 groupes, en monture entièrement noire.

       
 

le 11 si
"pin registered"

 

11si Pin et 58 Nikkor

Ce boîtier est destiné à la duplication de précision des diapositives, par exemple pour la projection panoramique avec la technique du recouvrement par masques dégradés.

Un ergot ("pin") s'encastre dans les perforations du film et le positionne à 2/100 ème de mm près dans la fenêtre. Ce dispositif est logé dans la saillie du dos, d'où sort le levier commandant le positionnement et le maintien du film, que le pouce trouve à droite, quand on tient l'appareil en visant. En butée, le levier d'armement vient appuyer sur le levier de commande pin et le pousse en position active. Il faut repousser sur la droite le levier de commande pin avant de réarmer, pour libérer le film et ne pas arracher les perforations.

Le 11 si pin registered a été fabriqué à 35 ou 36 exemplaires, portant pour la plupart un numéro entre 300 et 350.

Ce qu'on apprécie sur ce boîtier :
- la précision de la cellule,
- la relative douceur au déclenchement,
- le relevage manuel du miroir,
- la pile facilement disponible

Ce qu'on regrette sur ce boîtier :
- la pile inaccessible en cours de film,
- le risque de faire tomber le dos ou la bobine réceptrice lors d'un changement de film,

En outre, en usage courant, on est gêné par :
- le dépoli très sombre et encombré de repères,
- la complication dans l'armement, du à la manoeuvre du levier "pin" non débrayable,
- l'excroissance anguleuse du dispositif "pin".

Les ajouts sur ce modèle "Pin" retirent une partie de l'agrément du 11 si, résultant de son dépouillement. C'est toutefois un magnifique appareil.

       
 

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Dernière mise à jour : 10 juin 2007