Vous trouverez ci-après des photos d'un journal servant de mire, prises avec un 120 CF et un 110 F.
Pour mieux juger du résultat, ce sont les agrandissements de quatre zones témoins qui sont présentés. Elles sont visualisées dans la vue ci-contre, entourées de jaune.
Pour obtenir la même taille sur le négatif, les vues ont été prises à 90 centimètres de distance avec le 120 CF et 80 centimètres avec le 110 F (sa distance mini de mise au point). La prise de vue au flash (torche Metz 60 CT4)
permet d'éliminer le flou de bougé par la rapidité de l'éclair. Le parallélisme de la mire et du film est obtenu en plaquant sur le mur support une lame plane d'astronomie de 200 mm de diamètre faisant miroir et en centrant dans le viseur le reflet de l'objectif.
Dans ces conditions il subsiste deux éléments critiques : la mise au point et la planéité du film. La définition du film Elite 100 ASA (de l'ordre de 100 paires de lignes par mm pour le
contraste du journal) est a priori suffisante. Bon, je sais, je sais, il ne faudrait plus parler de paires de lignes ... ça reste pratique pour se fixer les idées.
Les deux objectifs ont été diaphragmés à f 4 pour être sur un pied d'égalité, en particulier vis à vis des effets de la profondeur de champ. La faiblesse du 110 F dans les angles à grande ouverture n'est donc pas totalement mise en évidence.
Les diapositives ont été scannées à plat avec un dos pour transparents à 600x1200 dpi sur 36 bits, sans aucune retouche.
Ce scan constitue le point faible de la restitution; il est nettement insuffisant pour rendre compte de la finesse maximum des détails.
En revanche, il met bien en évidence les zones où la résolution sur le film s'effondre.