Ameur-el-Aïn |
Ameur-el-Aïn est dans la Mitidja, au-delà de Blida. C'est le village natal de ma mère, mon oncle et ma tante. Ils sont nés dans la ferme à droite avec la treille, partagée à l'époque en famille élargie, et où mes cousins sont restés par la suite. Le village fut fondé en 1848 et devint une commune en 1855; il appartenait au canton de Marengo. L'histoire du village, mais aussi les souvenirs de famille, sont marqués par deux particularités : le paludisme qui y sévissait et la proportion de suisses dans les premiers colons à tenter de s'installer. Ils se heurtèrent à la forte insalubrité de cette zone alors hautement paludéenne, en raison du lac Halloula et des marais qui l'environnaient. Dans ces souvenirs revenaient la pénibilité du défrichement des terres, potentiellement riches mais envahies de palmiers nains, la malaria, les enfants perdus en bas âge, la dureté des premières décennies. Mais aussi le souvenir des chasses à l'abondant gibier d'eau et encore la manne des moissons traitées à la locomobile, avec les nuits sur les meules pour les garder, sous la voûte des étoiles. Population selon les dictionnaire des communes d'Algérie : 1860 (par Marius Outrey) 206 habitants; 1878 (par Achille Fillias) 406 habitants, mentionne l'église et les écoles; 1903 (par P. Fontana) 2048 habitants dont 576 au village. 465 français, 18 étrangers et 1398 indigènes, la plupart de des derniers (1105) dans le douar d'Hadjoutes. Une autre source (lien disparu) donne pour le recensement de 1891 une population de 1659 habitants dont 433 français. Les Cahiers de l'Algérianiste ont consacré deux chroniques à la fondation du village, l'une dans le n° de et l'autre dans le n° 126 de juin 2009. Une carte de l'Algérie de 1852 sur le site de la Northwestern University montre le lac Halloula encore dans son extension d'origine (qui variait fortement avec les pluies). Il n'a été définitivement drainé que dans les années 1920. On remarquera sur cette carte le nombre limité de villages aux noms européens (Castiglione, Affreville, Saint-Charles, ... ) et un Zurich, qui rappelle la présence des fameux suisses.
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anecdotes et souvenirs |
Ne pouvant réunir dans l'immédiat les photos de villages, je complète cette page trop vide de quelques souvenirs, dont des anecdotes que j'avais écrites en contribution à d'autres sites, qui les ont enterrées. Ameur-el-Aïn, 1890 : la victoire de Marengo Bourbaki, 1910 : la mort de Saïd la jument Belle. Bourbaki, qui s'appelle maintenant Khemisti, est situé 4 km au sud-ouest de Taine. C'est le village de colonisation où s'était installée la famille de mon père. Bou-Hanifia : chantier du barrage, vers 1935 : il pleut des pierres les bûches poussent
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Taine
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Taine est situé 20 km au sud de Teniet-El-Had. Son nom est devenu Layoune.
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© D. Césari <contact>
Page créée le 4-01-02 mise à jour le 31-10-03 |
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